La nuit en dortoir a été un peu difficile. Certains pèlerins se réveillent à 5h30 et c’est un peu matinal. Petit-déjeuner self-service et vaisselle avant le départ.

Il fait très chaud dès le matin. Le début est superbe dans les bois des fées avant d’arriver à la Chartreuse de Pomier. Un jardinier discute avec nous, il connaît bien Claude Stücki, un ami prêtre et tamponne nos crédentiales. Après le Col du Mont Sion, nous arrivons à Charly et visitons l’église. L’employé des Travaux Publics déplace sa camionnette pour nous permettre de faire une photo.

Ensuite, c’est une succession de montées et de descentes dans les champs et les forêts. Il fait toujours très chaud et nos provisions d’eau s’épuisent. Nous demandons à un couple où nous pouvons trouver une fontaine et comme ils s’apprêtaient à  quitter leur caravane, ils nous offrent leur réserve d’eau. Le chemin se poursuit à travers les villages, les forêts et les prés. Nous entendons le bruit d’une eau vive et nous arrivons au pont du Pissieux, vieux pont romain au-dessus de marmites de géant et un à-pic vertigineux, pas de baignade possible ! L’étape se termine par une montée bien raide jusqu’au Malpas et Chaumont sous une chaleur caniculaire.

Nous sommes très gentiment accueillis par Geneviève Mossière, toute désolée et confuse car elle avait attribué notre chambre à deux pèlerines suisse-allemandes. Elle a heureusement une chambre en réserve pour ses petits-enfants. Après un rafraichissement et une bonne douche, ça va mieux.

Les deux intruses se sont endormies et ne viennent pas manger, aussi Geneviève et Michel Mossière nous invitent à partager leur repas : soupe de légumes et radis du jardin, rôti accompagné de haricots, tomates et couscous, fromages et clafoutis maison et, pour finir, tisane ou café et génépi
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 Ils nous expliquent qu’ils sont agriculteurs à la retraite, leurs enfants ont repris l’exploitation et ils accueillent des écoles pour expliquer la vie des agriculteurs. La chambre d’hôtes est un complément à leur petite retraite.